Petit livre, grande histoire.

A l’échelle de la carriére de Stephen King, La petite fille qui aimait Tom Gordon ressemblerait presque à une nouvelle. Seulement 280 pages, vous imaginez ? Mais elles ne sont pas inintéressantes, loin de là…
Trisha est une petite fille. Tom Gordon, c’est un joueur de baseball de la réserve des Red Sox. Du genre qu’on appelle en dernier recours quand on est en train de perdre. Et Trisha en est fan. Et depuis que ses parents ont divorcés, elle est partagée, tout comme son frére, entre sa mére et son pére. Un jour, lors d’une balade en forêt, son frére et sa mére se dispute. Elle, s’éloigne un peu pour se soulager. Mais au moment de revenir, elle se perd et doit bientôt faire face à divers dangers…
L’histoire se déroule sur quelque jour et on suit quasi exclusivement Trisha dans sa mission de survie pour retrouver sa route. Face aux peurs enfantines de cette enfant pourtant sacrément forte, on trouve La chose qui tente visiblement de l’empêcher de s’échapper. Mais elle peut compter sur le soutien, fictif, de Tom Gordon. Un joueur qui, au passage, a vraiment existé et à vraiment joué aux Red Sox. King étant un fan de Base Ball et des Red Sox (il a d’ailleurs rédigés plusieurs essais sur leurs saisons), il a divisé son livre en 9 manches (avec premiére et deuxiéme mi temps si nécessaire) et met souvent en paralléle le déroulement d’un match et les difficultés de la jeune fille. Une idée comme une autre qui fonctionne dans le contexte de ce roman certes assez court mais qui prend aux tripes tellement on prend peur pour cette gamine sacrément dégourdi mais qui passera plusieurs jours en forêt Un roman qui parvient à maintenir l’intérêt malgré un sujet qui semblait donc assez difficile à maitriser. peut-être un poil moins réussit que Jessie mais il reste un excellent livre.