Ce qui est fort dans l'autofiction dAnnie Ernaux c'est la simplicité avec laquelle elle fait vivre des personnes réels pour les transformer en archétypes d'une époque.
Cette démarche fait penser à celle de Svetlana Alexievitch (prix Nobel de littérature), qui part d'une somme d'interviews pour créer une oeuvre organisée. À la lire, il est vrai que l'on se rend compte que le réel et la littérature ont plus de points d'intersection qu'on ne le pense.
L'exercice de style laisse rarement indifférent. Je considère que c'est une de mes belles découvertes littéraires de cette année.