Il faudrait, tout d’abord, signaler la prose vigoureusement efficace d’Éric-Emmanuel Schmitt. Il amalgame avec une habileté certaine mythes fondateurs et La genèse à laquelle il n’accorde pas plus de crédit qu’un athée lambda et trouve toujours une explication davantage plausible. La néolithique étant pauvre en personnages célèbres(dû à l’inexistence de l’écriture), on en voit enfin pointer le bout de leur nez tel Nemrod ou encore Abraham, le père des religions monothéistes et l’auteur nous régale avec ses notes de bas de page aux anecdotes philosophiques, religieuses, médicinales et j’en passe mais pour être bref historiques.