A ma maman
Je ne serais pas qui je suis sans ma mère. Elle m'a porté à bout de bras pendant les 15 premières années de ma vie, dressée contre l'univers tout entier qui ne me voulait guère de bien. Contre mon...
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le 15 avr. 2018
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C'est le deuxième Gary, après les Cerfs-Volants, auquel je m'attaquais et il va sans dire que j'avais placé la barre très haut. Je ne fus point déçu.
Cette recherche du beau dans l'existence, l'importance accordée à ce que beaucoup considèrent superflu, le dédain pour les choses perçues comme graves laissent au lecteur une façon légère, esthétique et douce d'appréhender le monde. Pas l'ombre d'un ressentiment ne transparaît en ces pages.
Cette volonté de faire de sa vie une oeuvre d'art et cette capacité à s'écarter de la mesquinerie et de la bêtise lui furent inculquées par sa mère. Il lui doit beaucoup.
Mais ce moteur et support que fut sa mère avait pris une importance peu saine et, comme le dit très justement Gary lui-même à travers l'un des personnages, créa une distorsion dans ses rapports avec les femmes. Elles ne furent que des pauses entre les péripéties, les élans héroïques, ce qui importe vraiment. Mais n'est-ce pas là un bien petit tribut pour celui qui finira par s'habiller à Londres ?
Créée
le 18 déc. 2022
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