446 vers libres composent ce long poème de Blaise Cendrars, publié en 1913 ; invitation au voyage à travers la Russie, de Moscou jusqu'à Kharbine.
On ne sait si ce poème reflète le témoignage d'un voyage réel de l'auteur mais il est certain que Blaise Cendrars, né en Suisse, a énormément voyagé, dès son adolescence et qu'il a été employé pendant deux ans par un joaillier de Saint-Pétersbourg.
La prose du Transsibérien est belle et douce mais elle n'a pas réellement répondu à mon attente ; je m'étais figuré que l'auteur donnerait des éléments descriptifs et des sensations de son voyage mais ce n'est pas du tout le cas ; quelle prétention était la mienne de vouloir imposer mes vues à un poète.
En fait de dépaysement, il est surtout question de Paris et de Montmartre.