Je dois avouer être un peu déçue par ce tome, mais j’aime tellement Fitz que je ne peux me résoudre à le noter sévèrement. Je rejoins certains senscritiques qui souligne le caractère un peu bâclé des deux derniers chapitres qui flinguent une fin que l’on attend depuis des centaines de pages. On se sent un poil floué.
Les tomes 5 et 6 sont tout de même assez lents et je me suis parfois demandé si Hobb n’étirait pas un peu le temps, histoire d’avoir son quota de pages. Je ne dis pas qu’il y a du superflu ou de l’inutile, car ce serait sans doute mentir, mais cette lenteur finit par agacer. D’autant plus, encore une fois, qu’elle boucle en une poignée de pages tout un combat final avec lequel elle nous faisait saliver.
Heureusement, l’auteur parvient toujours à surprendre avec de très belles idées, notamment autour du pouvoir de l’Art et du Vif dont elle nous dévoile au compte-gouttes les secrets. Elle offre également une jolie place au fou qui reste le meilleur personnage de la série. Cependant, La Reine Solitaire est loin d’être mon préféré pour le moment et j’attends de lire la suite car je n’ai aucune idée de ce qu’Hobb peut encore me réserver !