Il est difficile pour moi d'analyser ma lecture de Yeats, qui est une première lecture, tant sa poésie peut-être hermétique, abstraite, ce même avec la traduction et quelques notes.
Entre folklore irlandais, déclaration d'amour à son pays, amour déçu avec Maud Gonne, hommages à des personnalités ou à des cultures, les poèmes de l'auteur irlandais n'en restent pas moins difficiles d'accès pour le profane que je suis.
Poète de la couleur, qu'il semblait rechercher et faire évoluer au fil des poèmes, Yeats reste souvent délicieux à lire et donne envie en tout cas de redonner chance à ces compositions tout autant qu'à en découvrir d'autres voir à lire ses mémoires. Et plutôt que d'en parler avec maladresse, et en attendant une future critique plus "analytique" et plus complète, je préfère terminer par quelques citations à l'aura divine.
J'ai étendu mes rêves sous tes pas ; marche doucement car tu marches sur mes rêves.
Il se fait tard, dit-elle. La musique, l'amour, le sommeil nous attendent. J'aimerai être là-bas quand monte la lune blanche, quand sombre le rouge soleil et que s'estompe le monde.