"The Road" se passe dans un monde post-apocalyptique où le mot "vivre" n'existe plus sans le préfixe "sur". Après un terrible cataclysme dont on ne saura rien, les paysages sont recouverts de cendres, le soleil ne fait plus d'apparitions qu'au travers des épais nuages, plantes et animaux ont disparu et le cannibalisme refait surface... du moins parmi le peu de gens qu'il reste.
C'est dans cet univers qu'un père et son fils – dont on ne connaîtra jamais les noms – avancent inexorablement. Au volant d'un caddie de supermarché contenant tout ce qu'il leur reste, ce qu'ils ont pu trouver ici ou là, réceptacle de tous leurs espoirs de survie, ils marchent en direction du sud et de la côte à la recherche d'un monde plus clément à défaut d'être vivable. L'histoire raconte leur vie au jour le jour, leurs rencontres, leurs peurs, les horreurs qu'ils vivent mais aussi leurs moments de joie et de tendresse et ce livre nous accroche aux personnages comme peu de livres le font.
Entre épisodes plein de suspense et d'autres lourds en émotion ou réflexions, je ne peux m'empêcher d'y voir une superbe métaphore de l'éducation parentale où les parents se doivent de donner (dans le sens d'enseigner) tout ce qu'il ont à leurs enfants, de les protéger du mieux qu'ils peuvent mais d'accepter aussi de les laisser voler de leurs propres ailes.
Après cette écoute j'ai encore du mal à dire ce qui m'a le plus plu dans ce livre, toujours est il que j'ai été scotché. Primé par un prix "Pulitzer for fiction" en 2007, ce livre est réellement à mettre dans votre liste de lecture, si possible avant même de le voir en film!
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