C'est dans une langue colorée, naïve, pleine de fougue malgré son âge avancé que la Sagouine nous ensorcèle peu à peu. Elle nous raconte sa vie de pauvre Acadienne, de déportée, ses années de jeunesse, la mort, la religion, etc.
Lire de l'acadien pendant 150 pages peut rebuter quelqu'un qui n'aurait jamais été en contact avec les particularités de ce dialecte. Il faudrait plutôt découvrir l'oeuvre en l'entendant, au théâtre par exemple.
Ce livre vieillit mieux que d'autres. Je l'ai relu récemment avec beaucoup de plaisir et j'ai analysé quelques-unes de ses traductions en anglais, dont la version très intéressante du canadien Wayne Grady.