L'histoire ? Un jeune homme se réfugie dans sa baignoire, s'y installe, en sort, y retourne.
Les personnages ? Un parisien de vingt-huit ans et son amour, une jeune femme répondant au nom androgyne d'Edmonson.
Ici, Jean-Philippe Toussaint nous offre un livre inclassable. Roman minimaliste où l'action se dilue au profit du rythme physique du temps qui passe, La salle de bain, dans un style épuré et fluide, nous fait spectateur des déambulations d'un homme vide. Saisir dans le désœuvrement du héro, dans la légèreté du ton, la gravité de l'existence et la misère de l'homme, c'est comprendre l'action, ou plutôt l'inaction de cet ouvrage.
Avec humour et ironie, La salle de bain dans toute son absurdité n'est pas sans rappeler les plus grands du XXè siècle tel que Beckett. Une prouesse originale, pour ne pas dire un chef d'œuvre, qui balaie toute la littérature franco-française contemporaine que nous connaissons par la profondeur de sa pensée.
MarionJ
5
Écrit par

Créée

le 6 janv. 2012

Critique lue 1.1K fois

2 j'aime

MarionJ

Écrit par

Critique lue 1.1K fois

2

D'autres avis sur La Salle de bain

La Salle de bain
MarionJ
5

Critique de La Salle de bain par MarionJ

L'histoire ? Un jeune homme se réfugie dans sa baignoire, s'y installe, en sort, y retourne. Les personnages ? Un parisien de vingt-huit ans et son amour, une jeune femme répondant au nom androgyne...

le 6 janv. 2012

2 j'aime

La Salle de bain
Sivoj
9

Léger mais esthétiquement réussi

Le héro-narrateur m'a rappelé celui de L'étranger d'Albert Camus ; il semble aussi apathique et on retrouve un certain genre de remarques désinvoltes, faussement naïves, qui créent un décalage...

le 23 févr. 2017

1 j'aime

La Salle de bain
noid_ch
1

Pas pour moi

Décidément, l’humour est une substance curieuse qui touche certains sans même effleurer d’autres. Chef-d’oeuvre ou divagations inutiles, je ne sais pas. Mais tout cela n’est pas pour...

le 15 févr. 2022

Du même critique

À l'abri de rien
MarionJ
6

Critique de À l'abri de rien par MarionJ

« Comment ça a commencé ? Comme ça je suppose : moi, seule dans la cuisine, le nez collé à la fenêtre où il n'y a rien. » Un mari, deux enfants, un pavillon en banlieue, la grisaille normande, un...

le 6 janv. 2012

1 j'aime