D'America à Eadlyn

Ce que j'aime dans ce livre, c'est les personnages secondaires : j'avais adoré Marleen dans La Sélection originale, ici j'adore son fils. Et les Sélectionnés sont tous géniaux, il faut le dire. De plus, Aspen est devenu très touchant.
Ce livre se lit très vite et a comme tous les autres tomes précédents une très belle couverture.
Mais, car il y a un mais, je n'en peux plus des personnages principaux de Kiera Cass. Je pars du pricipe, en commençant un livre, que tous les protagoniste sont des modèles, même si ils ont des défauts. Cependant, dans L'Héritière, Eadlyn hérite du trait de caractère de sa mère qui fait qu'elle est amoureuse de 36 000 garçons en même temps (fait qui m'avait déjà dégoûtée d'America). Elle possède aussi un caractère lunatique horripilant : elle peut aussi bien gracier quelqu'un et être odieuse et manipulatrice la seconde d'après. Sans compter qu'elle n'arrête pas de se plaindre ! C'est d'ailleurs la première chose qu'elle fait dans le livre : se plaindre parce qu'elle va devenir reine... Je ne sais pas ce que Kiera Cass voulait faire passer avec ce personnage mais en tout cas je ne l'ai pas compris (peut être voulait elle en faire une héroïne tragique ?).
Ensuite, parlons politique. Comment dire ? Les humains de ce livre ne sont jamais content. On a aboli les castes ? Rien à faire ! La nouvelle reine sera Eadlyn ? On ne l'aime pas. Ils ne l'aiment pas parce qu'elle est froide lors des interviews ? Cette gamine a passé toute sa vie à apprendre à être reine pour eux, elle n'a pas eu d'enfance ! D'après ce que nous dit le livre, elle serait même la raison de la révolte du peuple. Ces gens me désespère...
Pour finir, la fin du livre m'a vraiment dégoûtée en ce qui concerne Ahren

Bref, malgré une écriture fluide, La Sélection perd de son intérêt...