Si tu pensais que les contes de fées modernes étaient remplis de princesses sages et bienveillantes, L’Héritière de Kiera Cass est là pour te rappeler qu’être une princesse, c’est surtout une affaire de responsabilités… et de caractère bien trempé.
Ici, on quitte America Singer pour suivre sa fille, Eadlyn, future reine d’Illéa, qui doit à son tour passer par la fameuse Sélection. Sauf que, contrairement à sa mère, elle n’est pas du tout emballée par l’idée de choisir un mari parmi 35 prétendants… et elle le fait bien sentir.
Le gros point fort ? On retrouve tout ce qui faisait le charme de la saga : romance, compétition, drames de palais et robes somptueuses. L’univers dystopico-monarchique fonctionne toujours, et la Sélection version inversée (avec des hommes cette fois) apporte une nouvelle dynamique plutôt sympa.
Le hic ? Eadlyn est… disons, difficile à aimer. Froide, autoritaire, un peu trop sûre d’elle, elle passe une bonne partie du roman à râler et à mépriser ses prétendants, ce qui la rend nettement moins attachante que sa mère. Le roman met du temps à vraiment décoller, et certains passages donnent un peu l’impression de tourner en rond.
Bref, L’Héritière, c’est un retour efficace dans l’univers de La Sélection, avec une héroïne qui divise et une romance qui prend son temps. Un tome qui se lit bien mais qui laisse un goût d’attente… en espérant qu’Eadlyn devienne un peu plus supportable dans la suite.