Si tu pensais que les classiques du XIXe siècle étaient juste de belles histoires d’amour contrariées, Les Misérables de Victor Hugo est là pour te rappeler qu’on peut aussi écrire un pavé où se croisent révolution, rédemption, justice, misère sociale et… une cinquantaine de pages sur les égouts de Paris.
L’histoire suit Jean Valjean, un ancien forçat condamné pour avoir volé un pain, qui essaie de se reconstruire dans une société qui ne lui fait pas de cadeau. Autour de lui gravitent des personnages aussi tragiques qu’inoubliables : Fantine, la mère brisée ; Cosette, l’enfant maltraitée ; Javert, le policier obsessionnel ; Marius, le romantique idéaliste, et bien sûr les Thénardier, la version XIXe siècle des pires opportunistes. Tout ça sur fond de révolte populaire et de grandes questions humanistes.
Le gros point fort ? C’est un roman monumental et ultra-puissant. Hugo sait créer des scènes qui frappent fort, des personnages inoubliables et des émotions qui te prennent aux tripes. La misère, la lutte, la quête de rédemption… tout est raconté avec une plume majestueuse et un souffle épique rare.
Le hic ? Hugo aime digresser… BEAUCOUP. Si tu veux juste suivre l’histoire, prépare-toi à faire quelques pauses forcées pour lire des essais sur la bataille de Waterloo, le fonctionnement des couvents ou l’urbanisme de Paris. Passionnant si tu es curieux, un peu indigeste si tu veux juste savoir ce qui arrive à Valjean.
Bref, Les Misérables, c’est un chef-d’œuvre, un roman-fleuve qui mêle action, émotion et réflexion sociale, mais qui demande un peu de patience pour naviguer entre les scènes sublimes et les apartés historiques. À lire pour la beauté du texte et la puissance de l’histoire… ou pour comprendre pourquoi tout le monde pleure devant la comédie musicale.