Malgré des personnages toujours attachants et intéressants on sent que Läckberg arrive à bout de son inspiration, toujours plus de thématiques supposées "accrocheuses" sont reliées par des ficelles plus ou moins subtiles. Des réfugiés syriens mal acceptés par la société suédoise en passant par les fusillades perpétrées par des adolescents, et la cerise sur le gâteau un axe historique complètement artificiel et intégré avec les pieds dans l'histoire centrale. "Trop" est le terme qui décrirait le mieux ce roman certes abouti mais relativement mal traduit (ou mal écrit?), ce n'est pas mauvais en soi mais loin d'être un chef d'oeuvre polar, donc non pas convaincue par cet opus qui est vendu comme le meilleur de la série...