Fourbe d'Ender
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Souvent cité comme un classique de la science-fiction, La Stratégie Ender est le livre le plus connu de l’auteur Orson Scott Card. Récompensé à juste titre par les prix Hugo et Nebula, le livre est considéré comme un incontournable du genre. Et effectivement, il l’est.
Andrew Wiggin, surnommé Ender, a été conçu pour servir l’armée et devenir le futur général de la flotte spatiale afin de livrer la seconde guerre contre les Doryphores, une espèce extraterrestre ressemblant à de gros insectes, qui tentèrent d’exterminer l’espère humaine des décennies auparavant. À 6 ans, le petit Ender tombe nez à nez avec un officier de l’armée, le colonel Graff, qui lui propose de rejoindre l’académie militaire qui forme les enfants à devenir les futurs officiers. Tiraillé entre le désir de rester auprès de sa sœur bien aimée, Valentine, et celui de fuir son tortionnaire de frère, Peter, Ender accepte et s’envole pour cette école de guerre au sein d’une station orbitale. Manipulé par Graff, sans cesse poussé dans ses derniers retranchements, notre héro va devenir rapidement l’élève le plus doué. Il ne perdra d’ailleurs pas une seule de ses parties sur le simulateur de combat où Ender apprend à diriger une flotte dans des affrontements avec les forces extraterrestres.
Orson Scott Card parvient par un tour de force à rendre terriblement matûres Ender et les autres enfants de l’école malgré leurs jeunes âges. L’écrivain ne tombe pas dans le manichéisme facile où les enfants seraient de petits anges manipulés par de méchants adultes sans scrupules. Le parallèle entre les aventures d’Ender sur cette station orbitale et le jeu politique auquel se livre Valentine et Peter sur terre permettent une alternance dans le récit intéressante et qui finit par se rejoindre lors des derniers chapitres.
Pour ceux qui souhaitent se lancer dans Le Cycle d’Ender, je vous recommande ce premier tome et de vous y arrêter. La suite perd peu à peu de son intérêt, tirant en longueur. L’auteur s’enlise dans son récit, ne parvenant pas à trouver la magie ressentie au fil des pages de son premier tome.
Insufflant un rythme endiablé, l’auteur prend à contre-pied le lecteur avec un twist final d‘anthologie. Une lecture fluide et palpitante qui plaira à tous les amateurs de SF.
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le 22 oct. 2016
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