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Le coup de cœur de l’année
J’attendais énormément de ce dernier volet. Parce que c’est La Passe-Miroir. Parce que je n’ai jamais rencontré d’univers aussi riche, si l’on excepte celui d’Harry Potter. En fait, pour moi, Christelle Dabos s’est hissée à la hauteur de J. K. Rowling. Oui, rien que ça !
J’ai donc patienté pendant plus de deux ans, avant de pouvoir tenir ce tome 4 entre mes mains. J’avais élaboré tellement d’hypothèses quant au dénouement, toutes plus farfelues les unes que les autres, que je ne savais plus quoi espérer. Et ce qui est dommage, dans ce genre de situation, c’est que mon besoin de savoir l’emporte bien souvent sur mon plaisir de lecture. Du moins, sur le moment. Car, quand j’ai tourné la dernière page… Quelle claque !
Oui, La Tempête des Échos est un chef-d’oeuvre, même si une fois encore C**hristelle Dabos m’a surprise au-delà de ce que je croyais possible !**
Un scénario complexe, mais bien ficelé
C’est le dernier volet, vous le savez. L’auteure répond donc à nos interrogations, qui étaient multiples pour ma part. Ses mots m’ont alors emmenée sur des chemins étranges. Il est difficile pour moi de vous décrire mes ressentis, car j’ai été tour à tour choquée et perplexe, ébahie et émerveillée.
J’ai conscience que l’histoire comporte plusieurs niveaux de lecture, mais je me demande comment les adolescents d’aujourd’hui aborderont cette intrigue foisonnante et les nombreux messages qu’elle transmet, notamment sur la nécessité de se connaître soi-même. Quête d’identité, recherche de vérité ou encore confiance en l’autre : voici autant de thématiques qui sont abordées dans La Passe-Miroir, et ceci n’en est qu’un bref aperçu.
Me concernant, j’ai saisi les enjeux dans leur globalité, mais je pense me replonger dans la saga un jour ou l’autre, afin d’en appréhender toutes les subtilités.
Dieu a cassé le monde, mais comment le réparer ?
Dans La Tempête des Échos, Christelle Dabos nous offre les dernières clefs de son univers, celles qui nous manquaient pour faire le lien entre passé, présent et futur. Et c’est tout simplement grandiose ! Je suis en admiration devant son imagination sans limites, et en redemande : à quand une nouvelle saga ?!
Pour en revenir à La Passe-Miroir, sachez que ce dernier opus explore plus avant l’arche de Babel, mais pas seulement ! Ophélie et Thorn cherchent des réponses et sont prêts à tout pour les obtenir, même si elles se trouvent dans des lieux que l’on dit inaccessibles. Face à leur détermination, renverser le monde ne semble plus si impossible !
Un duo mythique…
Les sentiments que nos héros ressentent l’un pour l’autre ne les empêchent ni d’agir, ni de prendre des risques. Ils le savent, leur monde est en péril. S’ils ne tentent rien pour le sauver, qui le fera ?
Mais parce que tout peut basculer d’un instant à l’autre, Ophélie et Thorn profitent de chaque instant passé ensemble, et c’est tellement beau ! L’auteure nous prouve ainsi qu’il n’est nul besoin de créer des héros parfaits pour raconter une histoire, bien au contraire. Ce sont leurs imperfections qui les rendent si attachants, leurs failles qui nous permettent de nous identifier à eux, alors qu’ils essaient justement de s’en affranchir.
Sous la plume saisissante de Christelle Dabos est né un couple qui marquera les esprits de nombreux lecteurs ! Une belle leçon d’amour, si vous voulez mon avis.
…bien entouré !
Outre Ophélie et Thorn, l’histoire tire sa force de protagonistes à la personnalité marquée. Je pourrais citer Victoire qui poursuit inlassablement son voyage astral, Octavio qui refuse d’être le fruit d’un système corrompu, ou encore Ambroise dont l’altruisme sans bornes éveille rapidement les soupçons.
Mais aussi, Eulalie Dilleux dont la mémoire trouve écho dans les pensées les plus enfouies d’Ophélie. Qu’a-t-elle fait par le passé ? Comment a-t-elle dépassé sa condition humaine ? Et, surtout, dans quels desseins souhaite-elle retrouver l’Autre ?
Pendant que les arches s’effondrent sur elles-mêmes, que la situation politique à Babel se révèle de plus en plus instable, **nos héros pourront compter sur des alliés courageux et résolu**s, que j’aurais aimé voir plus souvent. Néanmoins, le récit est déjà suffisamment dense comme ça !
Le grand final
Si Christelle Dabos nous offre des indices tout au long du roman, la fin est un déluge de révélations. Et d’émotions ! Sincèrement, je n’étais pas prête à découvrir cet épilogue et, en même temps, je l’étais plus que jamais. Enfin, je sais !
Alors, est-ce que ce dénouement me convient ? Oh oui, un peu plus que cela même. Si ce n’est une chose, un petit détail. Parce que la fin parfaite n’existe pas ! Et même si l’on supposait le contraire, alors elle serait trop attendue. Décevante.
Bref, par ce dénouement, je continue de songer à La Passe-Miroir, à ce qui pourrait encore se produire dans cet univers qui ne me quittera jamais vraiment.