Depuis peu, est né chez moi, l’ambition de découvrir la littérature mondiale. Et, ce n’est pas à la suite d’une grande réflection que je me suis tournée vers Mahmoud Darwich pour ouvrir la porte de la littérature arabe.
Le choix s’est fait grâce aux deux qualifications qui lui sont assignées : « l’un des plus grand poète arabe » et « l’écrivain de la Palestine ». Intriguée, à l’aveuglette, je me suis laissée portée.
Cette lecture est un bouleversement des sens. Sous cette divine poésie, c’est le cri de désespoir de tout un peuple qui est proclamé. C’est la souffrance de l’exil. La douleur d’être un étranger dans son propre pays.
En nous parlant du souvenir de l’odeur du café et des oliviers, Mahmoud Darwich a réussi deux exploits. Celui d’être le porte parole des « sans-patries ». Mais surtout, celui d’en avoir créé une à travers les mots et la poésie ...