Au nom d'un père
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le 7 févr. 2017
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Ce récit d’un auteur originaire de Libye raconte la quête de cet enfant devenu grand qui a perdu son père.
En 1990 Jaballa Matar est enlevé en Egypte. Opposant au régime Libyen, Jaballa est certainement envoyé en prison en Libye, mais sa famille n’aura quasiment plus aucune nouvelle. Après quelques lettres envoyées par des moyens détournés, la famille ne saura plus rien. Près de 20 ans, avec la chute du régime de Khadafi, les ouvertures des prisons, l’espoir renaît, mais Jaballa n’est pas retrouvé. Personne ne sait rien, personne ne sait s’il est vivant, mort, s’il a été tué en prison, quand, pendant le massacre de Juin 1996, aucune information.
L’auteur et fils de Jaballa essayera par tous les moyens (ONG, journaux, directement au fils de Khadafi) d’avoir des réponses. C’est ce récit qu’il nous fait, alors que pour la première fois il retourne en Libye.
Ce récit est très fort, cette quête du fils, qui se compara lui-même à Télémaque attendant Ulysse. On voit toutes les démarches, toutes les pistes; mais aussi la vie de la famille étendue puisque de nombreux cousins avaient également été faits prisonniers.
Dans le début du texte, j’ai eu un peu plus de mal pour me rappeler de qui était qui, car ce sont des fratries nombreuses et, de plus, il y a des allers-retours incessants entre le passé et le présent. Mais bientôt, le lecteur fait corps avec la quête et veut également des réponses… Quête, récit de famille, récit politique, actuel, ce livre est dur, fort, parfois frustrant car on a, comme les narrateurs, peu de réponses, mais important et très intéressant !
Créée
le 13 janv. 2017
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