Il est assez difficile de résumer, « pitcher » ce que conte la Tour Sombre, surtout sans «divulgachâge», comme dirait nos érudits de l’Académie Française.
Tout part d’un vers du poème éponyme de Robert Browning :
L’écuyer Roland à la Tour noire s’en est venu
C’est par cette phrase que l’épopée débute.
Roland, dernier « pistolero » de son monde, poursuit un étrange homme en noir dans le désert, en direction de la Tour, pivot des Mondes (le nôtre, celui de Roland…).
Mais c’est quel genre au fait la Tour Sombre ? Fantasy ? Un peu ! Western ? Dans certaines situations ! Horreur ? Fantastique ? Science-Fiction ? Fiction réaliste?
En réalité, la Tour Sombre, c’est un peu de tout cela, mélangé, digéré en une odyssée palpitante, avec ses propres codes, son vocabulaire bien à lui (Ka-Tet, Ka-Maï, Saï, Bafou-bafouilleux…).
40 années d’écriture ! C’est ce qu’il aura fallu au maître du fantastique pour nous livrer son oeuvre-pivot.
Pourquoi « pivot », et bien parce qu’en creusant un peu, on s’aperçoit que la quasi intégralité des productions de l’écrivain ont un lien (parfois fort, parfois ténu) avec la Tour Sombre, et les fans ne se lassent pas de creuser à la recherche de ces liens.
J’aurais pu encore vous citer 19 (comprendra qui pourra) raisons de vous jeter sur cette série littéraire, foncez, vous ne regretterez pas la lecture!
Et comme toute épopée, toujours sans spoiler, je finirai cet article par une citation qui convient très bien à cette oeuvre :
L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même
Robert Louis Stevenson