Un court roman, frais et divertissant, dans la veine du Petit Nicolas. Joël Dicker a tenté quelque chose de nouveau et le résultat est mitigé. La narration, du point de vue de la petite Joséphine est rafraîchissante même si le style n'égale pas celui de Goscinny. Quelques lourdeurs, trop de poncifs vus et revus dans ce style de littérature : contradictions du monde des adultes, naïveté enfantine un peu trop poussée parfois pour être crédible. L'histoire est construite autour d'une petite enquête menée par les enfants pour découvrir qui a inondé leur école, retardant ainsi l'éclaircissement du titre et prenant tout à fait le lecteur mais classant définitivement cette oeuvre dans l'ordre du divertissement. Pourtant, la maison d'édition le vend comme une réflexion sur l'inclusion, la relation parents-enseignants mais aussi la démocratie. Calmons-nous, à peine est-ce une ébauche de début de questionnements. Ainsi trouvé-je la présentation de Dicker plus juste : un livre qui peut rassembler plusieurs générations. Ce pari là est réussi.
PS : 19 balles un roman aussi court, ça fait cher le mot!