La Vallée des chevaux par LioDeBerjeucue

Adolescente seule contre environnement hostile.

On dirait Hunger Games ou Man vs Wild, mais c'est surtout un très intelligent roman d'apprentissage, comme on dit dans les milieux littéraires.

Le roman est divisé en deux histoires, à savoir :

- celle d'Ayla, les trois ans qu'elle passe en solitaire dans cette Vallée du sud de l'Ukraine, à perfectionner ses techniques de chasse et à gagner en indépendance. En effet, chez les néenderthal, son sexe ne lui autorisait ni à chasser, ni à sortir toute seule, là, elle n'a pas le choix, donc elle fait avec, et elle s'en sort remarquablement bien, elle dompte des chevaux et même un lion, grande classe.
Des fois elle pleure un peu sur son oreiller le soir, elle se pose des questions sur le sexe en voyant sa jument se faire monter, mais au final elle n'est pas mécontente de vivre en ermite et puis la région est sympa, gros potentiel nucléaire etc.

- Celle des frangins Zelandonii de Dordogne, Thonolan et Jondalar, qui ont décidé de partir en Erasmus en Roumanie
Arrivés un peu avant Bucarest, c'est le drame, ils ont un petit accident avec un rhinocéros mais sont recueillis par une tribu locale, les Sharamudoï, des gens sympas qui chassent le bouquetin et pêchent l'esturgon. Ils décident de rester trois ans chez eux, ça danse et ça chante autour du feu de camps, ça fornique un peu, ça tombe amoureux quand soudain LA MORT.

Ou plutôt LE DESTIN parce qu'il fallait bien qu'à un moment, Ayla tombe sur un homme, un vrai, qui saura l'honorer avec son gros silex.

Le pitch est foufou : Thonolan chasse le cerf, une lionne lui pique, Thonolan a les glandes parce que sa femme est morte en couches un peu avant, il part à la poursuite de la lionne, le mari de la lionne lui bute la trachée artère et bouffe la cuisse de Jondalar, Ayla débarque, putain mais c'est mon lion qui a foutu le bordel ho un homme mort, ho un homme vivant mais blessé il est blond tiens comme moi quel eugénisme on va le soigner il faut qu'il survive et qu'il me fasse des bébés on se ressemble c'est dingue.

(Ayla n'a jamais vu d'homo sapiens)

(elle aurait pu tomber sur un vieux, un gros, un difforme, un amputé, un pervers, un fou, non, c'est Mister Aquitaine Paléolithique).

Il va falloir surmonter quelques différences culturelles, genre j'ai grandis chez les Moldaves et toi tu pense qu'ils sont à peine humains, je parle avec mes mains et toi avec ton pénis mais naturlich, happy ending.

La suite bientôt, il sera question de black membré comme un mammouth.