Ce second tome m'a moins séduite et emportée que son aîné. Dix-sept années séparent les deux récits et si j'ai eu un certain plaisir à retrouver Thu, Houi, Ramsès et le palais de Pharaon, j'ai trouvé que la narration partagée entre trois narrateurs et trois styles n'apportait que lourdeur à un rythme moins enlevé que celui du tome 1.
J'avais imaginé que cette vengeance - car il est bien exclusivement question de vengeance - serait plus palpitante, plus mouvementée et moins prévisible. Si prévisible en fait que je me suis souvent dit : "Non, ça ne peut pas être aussi simple, aussi logique, il va y avoir un grain de sable..." mais ledit grain de sable s'est fait attendre. Dommage pour un roman qui se déroule entièrement en Egypte antique, au si somptueux désert.
Concernant justement cette Egypte pharaonique, ce tome ne m'a rien appris de plus que précédemment sur les us et coutumes ; la répétition des descriptions et des usages m'a plutôt lassée. Au final, la lecture ne fut pas désagréable mais tiède ; alors même s'il est reconnu que la vengeance est un plat qui se mange froid, j'aurais apprécié plus de chaleur et de piment dans l'assaisonnement.