On peut au moins saluer l'audace de l'auteur (et de l'éditeur) qui ne rougit pas à l'idée de prétendre livrer une réflexion sur le polar, l'Amérique, etc. Évoquer au sein du récit un roman sublime et inégalable pour le doubler d'une écriture aussi pauvre, d'un romantisme aussi mièvre, il faut être au mieux très sûr de soi, au pire complètement inconscient. Ajoutez à cela la conviction très naïve que quantité égale qualité... Dicker tend le bâton durant tout son roman, mais semble avoir eu raison de le faire, puisque tout le monde est content, on se l'arrache par palettes entières. Qu'en déduire, si ce n'est un déclin de l'exigence littéraire et une satisfaction médiocre des pseudo amateurs de littérature ?
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