Deuxième roman d’Adrien Borne et, quel roman ! La vie qui commence raconte en trois parties la résurrection d’un jeune trentenaire, Gabriel dit Gaby, qui a connu l’effraction répétée de son intimité, au moment de son adolescence, puis son « enfouissement » dans sa mémoire pour revenir en boucle jusqu’à son essoufflement. Enfin !
Aucun voyeuriste dans la description d’Adrien Borne, juste des faits, rien que des faits décrits avec pudeur : une chambre dans le bâtiment d’une colo, un jogging rouge et un prénom. Il a douze ans. Des répétitions et la directrice qui s’inquiète d’un geste de violence ! Mais, Gaby ne dira rien, pas même à son retour. Évidemment, la protection d’un grand frère créer pour apprivoiser la peur de grandir s’enfuit d’un coup. Il ne reviendra que bien plus tard !
Puis, lorsque Gabriel atteint trente ans, le narrateur aide tout un été son grand-père, Lucien, à ranger les affaires de toute une vie dans une maison à Tonnerre avant son départ en maison de retraite. Ce moment particulier permet la transmission d’un secret gardé tout au long d’une vie et libère la mémoire de l’ex-enfant. Celui-ci n’aura de cesse de se combattre dans tout son être l’emprise de ce souvenir traumatique.
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