Comme l’indique le titre, dans ce roman, nous suivons le destin, hors du commun d’Alma Rosé, violoniste de renom, déportée en juillet 1943 dans le camp d’Auschwitz. Au départ déshumanisée comme toutes les personnes qui entrent dans le camp, elle va se faire remarquer par la tristement célèbre cheffe du clan des femmes Maria Mandl. Cette dernière, grande amoureuse de musique, va lui donner la direction de l’orchestre féminin d’Auschwitz.
Son tempérament et sa position vont lui permettre, non seulement d’avoir des conditions de vie plus humaines. Mais aussi de créer un block-musique grâce auquel elle réussit à sauver quelques personnes des chambres à gaz.
Alma est forte, tenace, déterminée et surtout, elle n’a pas peur de la mort. C’est peut-être ce qui lui permettra de tenir le coup. Elle va se retrouver devant les pires tortionnaires SS et devra faire bonne figure.
C’est un roman que j’ai lu en apnée du début à la fin. Non que les scènes soient gores (même s’il y en a un peu quand même) mais plutôt à cause de cette cruauté ambiante, de cette déshumanisation dont étaient victimes les personnes déportées.
Inspiré de fait-réel, légèrement romancé, ce titre m’a bouleversée et laissée en larmes. Je ne connaissais pas du tout l’histoire d’Alma, mais je suis contente d’avoir pu découvrir cette femme hors du commun. Il est super important de lire la postface de l’autrice, car elle explique tout le travail de recherche qu’elle a mené pour écrire ce roman.
Pour lire l'intégralité de mon avis, je vous invite à vous rendre sur le blog -->https://www.fwiw.fr/livres-comics-mangas/la-violoniste-dauschwitz-de-ellie-midwood/