Honnêtement ? Bof...
Si mes incursions dans la littérature générale se font rares depuis quelques années, c'est en partie à cause de romans comme celui-ci : une réflexion autour d'une thématique en 400 pages (sachant qu'on n'est qu'au premier volume et que je ne lirai pas les autres) qui semble artificielle, et, à mon sens, passe totalement à coté de ce qu'est, en fait, son sujet. Et puis c'est long, et puis ça digresse, et puis les clichés sur la pauvreté... autant lire du Zola !
Je m'attendais à une véritable histoire d'amitié : deux personnes qui se rencontrent, qui s'aiment mutuellement pour ce qu'elles sont, qui se réjouissent réellement des bonheurs de l'autre qui feraient tout l'un pour l'autre, bref, l'amitié avec un grand A.
Au lieu de ça, on a Gossip Girl à Naples : rivalités, mesquineries, jalousies, compétition... Impossible de s'identifier à ces deux "amies" et, honnêtement, pas envie de faire partie de cette histoire là !
Vous voulez voir de belles histoires d'amitié dans un quartier pauvre dans les années 50 ? Regardez la série Call the Midwife de la BBC : ces filles sont tellement plus franches.