Allemagne de l’est, bien après la chute du mur de Berlin. Hilde vit avec Walter, son mari, dans un petit village. Femme au foyer, elle a toujours aimé lire, et écrit des poèmes. Colérique, son mari est dur avec elle. (Met à la poubelle un poème qu’elle a écrit pour lui sans le lire, alors que c’était important pour elle.) Son seul plaisir : elle apprend la langue tchouktche en cachette. Lorsqu’on diagnostique une tumeur au cerveau à Walter, il devient doux comme un agneau. Sans qu’on sache pourquoi, Hilde lui fend la tête en deux à coup de hache un 31 décembre de tempête puis se rend comme si de rien n’était au réveillon chez l’écrivaine. Après la fête, elle disparaît.
Au-dessus du village, les morts, récents ou plus anciens, observent et commentent la vie quotidienne des vivants. Le monde d'en haut et le monde d'en bas vivent dans l'attente de la visite de Steven Spielberg, qui souhaite réaliser un film sur l'un des habitants.
Le 34 septembre est un roman loufoque qui rappelle l’univers de Boris Vian et d’Andrus Kivirak. (Village, neige, fantastique) Nommé au Prix Fémina étranger. Humour noir, détails incongrus, en font un roman original.