Le Baiser des ombres - Merry Gentry, tome 1 par Plume
Avec l'envie de changer un peu de l'urban fantasy vampire/loup-garou et ayant bien apprécié la saga Fièvre de Moning, je me suis dit que je devais tenter Merry Gentry à l'occasion...
Autant vous le dire tout de suite, je ne suis pas du tout convaincue par ce premier tome. Je suis même attristée d'avoir les deux suivants dans la PAL.
Le personnage de Merry et son environnement de travail sont réussis (et rappelle agréablement Anita Blake), ça commence donc bien. Et puis... et puis le reste !
En premier lieu même si on ne comprend que peu à peu les mœurs et coutumes des créatures magiques ou dotées de don quels qu'ils soient, on saisit tout de suite l'importance de l'apparence et du sexe. Descriptions de tenues, coupes de cheveux et parties de jambes en l'air au rendez-vous.
On dira que j'ai une tolérance assez limitée sur ces deux chapitres mais là clairement c'est de la surenchère permanente !
Le second c'est que la situation présentée au départ ne dure pas, et qu'on se retrouve plongé dans le monde des fées (où on ne trouve que (au choix) de superbes mâles en rut / des créatures ignobles pleines de tentacules et tout autant en rut (oui oui beurk mille fois beurk)...).
Autant vous dire que l'intrigue en prend un coup (et l'héroïne plus d'un) et vire vite à un simili d'Harlequin au pays des monstres et des beaux gosses !
C'est d'autant plus dommage que le peu de background fourni par Hamilton sur l'histoire des fées, leur conception du pouvoir et de la hiérarchie est assez bien bâti, on a même envie d'en savoir plus sur les aspects purement urban fantasy. Dommage que cette structure soit tant parasitée par du superflu (tenues vestimentaires plus que quotidiennes) et des scènes à répétition qui deviennent lassantes et plus que lourdes (Tu le sens mon gros tentacule ?)
Alors voilà, j'ai déjà la suite je vais donc poursuivre mais à l'occasion et sans aucune précipitation c'est certain.
J'espère tout de même que le prochain épisode favorisera plus l'univers fantasy de Hamilton que son goût pour les scènes torrides et la fripe...