Le livre commence et se termine par le récit de David, étudiant parisien qui écrit une thèse d’anthropologie sur la vie rurale, et se rend en immersion dans un petit village des Deux-Sèvres. On y découvre la vie de ce territoire, du petit village et de ses habitants à travers un journal de bord. C’est bien écrit, c’est paisible, drôle, c'est un bel hommage à la campagne française, au patrimoine naturel et aux belles rencontres.
Mais vers le milieu de l’ouvrage, nous entrons dans ce qu’ils appellent la Roue, l’idée que lors de la mort, l’âme repart dans un autre être vivant, humain/animal, sans aucun souvenirs des vies antérieures (sauf exceptions). A partir de là le lecteur est plongé dans la Roue et se retrouve face à des bribes de récits de tous êtres et de toutes époques, parfois très courts, parfois qui se suivent jusqu'à créer une histoire dans l'histoire. Et au milieu de tout cela, quasiment sans aucune transition ni avant ni après, le fameux banquet qui donne son nom à l'ouvrage, repas dionesien des temps modernes, une ode complètement loufoque à la bonne bouffe.
Je suis ressortie de cet ouvrage un peu perdue sur le pourquoi du comment de tout cet imbroglio, mais en ayant passé, globalement, un bon moment !