Presque aucune description du métier en question, si ce n’est que l’intéressé va “gagner” de l’argent pour s’en rendre “maître” de l’argent et gagner sa “liberté”. Le concept de société libre est primordial mais on apprend simplement que le protagoniste en a fait le deuil en quittant la lutte sur les barricades. Existe-elle en définitive ?
L’auteur voir forcément juste quand il fait dire au neo-banquier que l’anarchisme violent à la bande à Baader et autres est un contrepied à leur propre morale et message politique. La solution de la banque est en réalité très bien choisie. Certains parcours de banquiers contemporains comme M. Pigasse en sont l’illustration.
Ainsi le protagoniste est un “anarchiste scientifique” et non un mystique.
Rien sur le fait que certains “financiers” pourraient bel et bien choisir d’investir et de prêter à des entreprises ou projets d’une forme de société libre.
Bref une pseudo-discussion de table, comme Pessoa l’indique d’ailleurs à la fin. En revanche l’appendice est beaucoup drôle et précise, en particulier sa comparaison du typographe et du coiffeur, selon que les engrenages du “système bourgeois” veillent moins sur le premier que le second.
Avec une vraie connaissance ou expérience du secteur, c’eût été plus réaliste.