Une oeuvre de patience
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«Cette histoire commence au cours d’une nuit de mars, obscure comme l’est la nuit quand on dort.»
Martin pense avoir commis un crime et s’enfuit dans la nuit, au cœur des vastes plaines du Brésil, territoire immense qui dans l’obscurité évoque un retour aux origines. Il marche pour fuir le lieu du crime, pour tenter de fuir ses propres pensées, pour devenir un organisme non-pensant et surtout non-parlant, pour se reconstruire peut-être. Mort de soif mais renaissant, il arrive dans une ferme dans laquelle il va travailler, sous la coupe de Victoria, propriétaire des lieux, et aux côtés d’Ermelinda, une cousine tortueuse qui veut séduire cet homme mutique.
La suite sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2016/12/04/note-de-lecture-le-batisseur-de-ruines-clarice-lispector/
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Créée
le 25 mai 2012
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