Au début, il faut réussir à plonger dans le monde de Christopher, ce jeune garçon autiste asperger qui est le narrateur de l'histoire. C'est à la fois intéressant et surprenant de lire son raisonnement, sa façon de penser, de comprendre ce qui le rassure et ce qui l'effraie. Son monde peut nous paraitre totalement fermé, mais il faut s'y habituer pour en comprendre toutes les ficelles. Mark Haddon nous emmène dans un voyage extraordinaire dans l'imagination de Christopher.
Mais cela peut devenir lassant, répétitif. On a compris comment il fonctionne et l'histoire patine un peu. J'avais alors fait une pause dans ma lecture. Lorsque je l'ai reprise, j'ai compris que je m'étais arrêtée quelques pages trop tôt : les péripéties arrivent !
Et alors là, c'est que du bonheur. Christopher repousse ses limites, ce qu'on lui a toujours appris et se surpasse. C'est difficile, ça fait peur mais il y arrive, car il se connait, il sait analyser les situations et les décortiquer pour les surmonter. Et c'est ici que l'histoire devient belle, car autiste ou non, chacun de nous peut se dépasser et être capable du plus fou. Avec beaucoup de volonté et de recul.
Conclusion : Une très belle plongée dans la tête d'un autiste asperger, sans que cette particularité ne soit jamais évoquée car finalement il s'agit d'un enfant comme un autre.
Petite précision : J'ai lu ce livre en VO sans trop de soucis car le vocabulaire est plutôt simple, quotidien.