D'abord un livre...
Parce que vu que manifestement, peu de monde le sait, bah il vaut mieux le préciser. Et c'est un excellent bouquin. Si on excepte le fait qu'on n'a aucune explication sur le comment du pourquoi...
le 29 déc. 2018
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Là pour le coup, j'ai un petit pincement au coeur de laisser ces magnifiques héros, et personnages, principaux et secondaires.
Je les ai vraiment adoré, j'ai adoré l'ambiance de chaque nouvelle, aussi.
(Pardonnez-moi, j'ai la grippe, je vais pas être au top sur cet avis car j'ai du mal à rassembler mes idées).
Dans "Les femmes et les chevaux etc", on retrouve les "Exaltationnistes", qui donnent un peu de fil à retordre à Everard, mais tout ça reste classique, même si le chapitre se clôt définitivement ici.
Dans "Béringie", on aborde de nouveaux sujets. Galop d'essai de l'élève, Wanda. Ici les Tulat, ou "Nous", et le "Peuple des Nuages" sont superbement décrits. L'impartialité de mise pour les patrouilleurs donne un mal de chien à Wanda, qui, pour cette première mission, s'attache beaucoup trop à ses "Nous", qui le sont, attachants, je dois bien l'avouer. La force d'évocation d'Anderson fait vivre tout ce petit monde devant nos yeux émerveillés. Hélas, le peuple doux, paisible et pacifiste des Tulat, n'aura pas une chance face aux rudes nouveaux venus, à long terme, même si... Mais ne spoilons pas.
Stupor Mundi est un chef-d'oeuvre pour moi. Une très grande maîtrise de l'écriture que nous démontre P. Anderson. Everard devient plus âgé, plus distancié et plus raisonnable qu'à ses débuts, plus sage, en somme. La folie, c'est la jeune Wanda qui l'incarne, la "bleue", et Manse est un mentor tout à la fois sévère et indulgent, d'autant plus qu'il est amoureux. C'est très bien écrit, ultra-cohérent d'un bout à l'autre, un très grand plaisir à lire, vraiment formidable.
Du coup il est vrai que je regretterai ces héros, et qu'il n'y ait pas d'autres nouvelles avec eux, même si, avec celle-là, Poul Anderson a sans doute fait le tour de la question, d'une façon magistrale et brillante, il n'y a pas d'autre mot. Mais c'est tellement addictif qu'on en voudrait plus... Snif.
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Créée
le 12 déc. 2018
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