Mes professeurs de littérature et de philosophie au lycée m'ont toujours dit que l'on ne peut jamais mettre un 20/20 en ce qui concerne l'écriture. C'est pourquoi aujourd'hui je ne met qu'un 19,5/20 au Briseurs d'âme de Fitsek. Dire d'un livre qu'il touche à la perfection se serait mettre un point final à la recherche du récit parfait et je suis toujours à la recherche de nouveaux romans qui m'emporteront toujours plus loin.
Pourtant, selon mes critères, Fitzek a tout de l'écrivain parfait. Chacun de ses romans est aussi bon, voir meilleur que le précédent.
Fitsek, je vous en parlais déjà avec Thérapie, avec Le briseur d'âme, il rempile avec un thriller psychologique qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne. Difficile de le lire en plus de deux fois.
Ses personnages sont, encore une fois, très finement étudiés. Caspar, le personnage principal, est amnésique et se retrouve dans un quasi huis clos avec un psychopate machiavélique. Cette amnésie est une idée brillante, elle apporte encore plus de suspense à un récit qui en possédait déjà assez.
“Je ne peux pas leur faire confiance. Je ne connais personne dans cette pièce, y compris moi même.”
C'est avec des phrases courtes, des repères temporels précis et un compte à rebours inévitable que Fitsek fait une fois de plus preuve d'un style d'écriture aiguisé.
Personnages : 5/5
Style : 4,5/5
Suspence : 5/5
Scénario : 5/5
Le briseur d'âme, Sebastian Fitzek : 19,5/20
Plume de crime