Un corps enveloppé dans du cellophane a été retrouvé dans un caveau du cimetière de Versailles. Dans le même temps, une jeune femme à qui tout souriait est retrouvée morte. L’enquête conclut à un suicide mais Cérisol n’y croit pas. La brigade a du pain sur la planche ! Mais le plus gros souci de Cérisol, c’est Sylvia, partie au Japon pour une compétition handisport et qui ne donne plus de nouvelles.
J’ai retrouvé la brigade avec grand plaisir : Cérisol, accro aux confitures obligé de se désintoxiquer, Grospierres revenu d’Israël, Nicodemo et sa famille (très) nombreuse, et Kryzaniak, baptisée « K » par Cérisol, nouvelle recrue au caractère bien trempé.
Comme dans 115 ou Tuer le fils, la veine sociale est très marquée, avec des thèmes comme les sans-papiers et leurs conditions de vie, l’esclavage moderne, l’emprise. Séverac semble éprouver beaucoup d’empathie pour ses personnages, c’est je crois, ce qui me plaît tant dans ses livres. De plus, les policiers se débattent, comme tout un chacun, avec des problèmes domestiques et / ou existentiels. Le récit est parsemé ici ou là de petites touches d’humour, ce qui ne gâche rien !