Deux écrivains Francais discutent.

A l’évocation du nom de Mitterrand, on trouve toujours un type, qui - l'aire savant - vous rappelle que Mitterrand était vichyssois... (Moment de gêne...)
Il faut lire Mitterrand, ses biographies et l'histoire de la résistance pour comprendre que voulait dire être résistant lors de la guerre. Et pourquoi ne pas lire, directement les résistants, lire directement Mitterrand ?

Ici, les deux écrivains (Duras et Mitterrand) discutent simplement de leur vie : la résistance, les voyages, le racisme, l'Amérique, l'Afrique et bien sûr 'le dernier pays avant la mer'...

Je note un passage incroyable de F. Mitterrand sur Kerouac et la marche, une analyse passionné de l'Afrique bien qu'un peu daté et des attaques sans travers contre Reagan.

Le fort du bouquin reste la narration sur la résistance. D'ailleurs qu'est ce que la résistance ? J'ai beau avoir 10 ans de militantisme derrière moi, je ne comprendrais jamais ce qu'est l'engagement face à ceux qui, pour une certaine idée de la France, ont joué avec la mort, ont échappés aux camps. A coups du sors ou aux coups de poing Mitterrand et Duras racontent de court passage du roman de leur vie. Je note un poignant passage où 'Morland' retrouve le corps -a moitié vivant- du mari de Duras au camp de Dachau. Il raconte là encore comment, grâce a de faut papiers et de faut uniformes il sauve son ami des américains qui gardaient les prisonniers dans les camps de peurs qu'ils rependent des maladies.

Une certaine ambiance, une certaine littérature Mitterrandienne : des textes fort et tranquille à la fois.

De tout façons, avec Duras et Mitterrand, comment voulez vous faire un mauvais livre ?
Lisons donc 'Le bureau de poste de la rue Dupin'.