Ayant pris un plaisir "coupable" à lire le premier tome, je me suis enquise rapidement du second. Et comment dire ? J'ai été quelque peu déçue. Le second épisode des aventures de Valentin Verne se lit avec la même aisance que le premier, mais l'effet de surprise n'etant plus là, on cède un peu moins facilement aux faiblesses stylistiques et aux imageries convenues..ça sent sa recette à plein nez. Le héros "irréellement beau" élégant et astucieux , bien que marqué par ses traumatismes de l'enfance, reste bien en deça de ce qui pourrait etre tiré de son long martyre d'enfant abusé..(les sévices sexuels subis qui le rendent frigides ne sont que pudiquement évoqués et cela perd en force)..Certes, les rebondissements sont efficaces et le fait que deux enquêtes soient menées de front évite la lassitude...Toutefois, on ne néglige pas les grosses ficelles : acolytes dévorés par un ours au jardin des plantes, multiples victimes "innocentes" jalonnant le parcours du policier. Arrestation arbitraire de la "bienaimée" du héros et délivrance pour le moins "hors-norme. Tout cela relève du feuilleton bas de gamme. Les figures feminines relèvent toutes du cliché : fragiles, blondes, graciles....Et les Méchants sont tous affublés de trognes et de tronches dénonçant l'etat de leurs ames noires à cent métres...Les nuits sont toutes "obscures", les ruelles nauséabondes, et les costauds "forts comme de chênes"...Quant à l'ultime subterfuge du Vicaire, on se demande comment y croire ..Bref, à recommander aux gens n'ayant qu'un gout modéré pour la littérature
A conserver au crédit de ces œuvres, les informations historiques et technologiques toujours appréciables..