Le Capital, c'est vraiment sa vie à Hugues Jallon

La narration essaie de reproduire la crise d'angoisse pour traiter de la monstruosité du capital, qui rend fou. C'est plein de clichés, ça critique la vanité des Kardashians, ça décrit la démesure des hypermarchés, la frénésie de la finance, que des poncifs ultra complaisants. Et y a aucun effort de fait pour tisser du lien entre ce narrateur dément et cette critique attardée du néolibéralisme... Il se contente de superposer les deux comme ça, comme si ça allait de soi que si le gars est fou, c'est de la faute à Kardashian. Et ça dirige le Seuil ça.

PretiumAmoris
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le 7 mars 2024

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8

Critique de Le Capital, c'est ta vie par Charybde2

Une prose poétique rare et incisive pour conjurer en beauté la peur qui tétanise face à ce que les feux du capitalisme nous réservent désormais.Sur le blog Charybde 27 :

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