J'ai volontiers suivi Izko, ce jeune basque habile au lancer de harpon qui échappera à la vie de chasseur de baleines pour devenir cartographe en Suède.
Son absence de préjugés lui permet d'aller à la rencontre des autres sans peur, et de croiser quelques sorciers lapons.
La première partie de l'histoire est pleine de rebondissements et nous apprend, au passage, plein de choses sur l'histoire de la Suède et cette forme d'inquisition pratiquée par les pasteurs luthériens.
La deuxième partie nous entraine de plus en plus loin en Laponie, à la recherche de sorciers, de lieux de culte, avec l'épuisement et la souffrance qui conduit inexorablement vers la seule solution possible.
L'auteur aurait peut-être pu faire plus court, mais j'ai bien apprécié cette dose supplémentaire de connexion avec une nature que je ne connais pas et ces sorciers de l'extrême nord.