L'actualité sur Le Cas Wagner
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Der Fall Wagner
1888 • livre de Friedrich Nietzsche
Résumé : Qu'exige un philosophe, en premier et dernier lieu, de lui-même ? De triompher en lui-même de son temps, de se faire «intemporel». Sa plus rude joute, contre quoi lui faut-il la livrer ? Contre tout ce qui fait de lui un enfant de son siècle. Fort bien ! Je suis, tout autant que Wagner, un enfant de ce siècle, je veux dire un décadent, avec cette seule différence que, moi, je l'ai compris, j'y ai résisté de toutes mes forces. Le philosophe, en moi, y résistait. Ma préoccupation la plus intime a toujours été, en fait, le problème de la décadence, - et j'ai eu, à cela, mes raisons. [...] Si l'on s'est exercé la vue à déceler les signes du déclin, on comprend aussi la morale, - on comprend ce qui se dissimule sous les plus sacrés de ses noms et de ses formules de valeur : la vie appauvrie, le vouloir-mourir, la grande lassitude. La morale dit non à la vie. Pour entreprendre une telle tâche, il me fallait de toute nécessité m'imposer une dure discipline : prendre parti contre tout ce qu'il y avait en moi de malade, y compris Wagner, y compris Schopenhauer, y compris tous les modernes sentiments d'« humanité »... Friedrich Nietzsche.
Der Fall Wagner
1888 • livre de Friedrich Nietzsche
Résumé : Qu'exige un philosophe, en premier et dernier lieu, de lui-même ? De triompher en lui-même de son temps, de se faire «intemporel». Sa plus rude joute, contre quoi lui faut-il la livrer ? Contre tout ce qui fait de lui un enfant de son siècle. Fort bien ! Je suis, tout autant que Wagner, un enfant de ce siècle, je veux dire un décadent, avec cette seule différence que, moi, je l'ai compris, j'y ai résisté de toutes mes forces. Le philosophe, en moi, y résistait. Ma préoccupation la plus intime a toujours été, en fait, le problème de la décadence, - et j'ai eu, à cela, mes raisons. [...] Si l'on s'est exercé la vue à déceler les signes du déclin, on comprend aussi la morale, - on comprend ce qui se dissimule sous les plus sacrés de ses noms et de ses formules de valeur : la vie appauvrie, le vouloir-mourir, la grande lassitude. La morale dit non à la vie. Pour entreprendre une telle tâche, il me fallait de toute nécessité m'imposer une dure discipline : prendre parti contre tout ce qu'il y avait en moi de malade, y compris Wagner, y compris Schopenhauer, y compris tous les modernes sentiments d'« humanité »... Friedrich Nietzsche.
Der Fall Wagner
1888 • livre de Friedrich Nietzsche
Résumé : Qu'exige un philosophe, en premier et dernier lieu, de lui-même ? De triompher en lui-même de son temps, de se faire «intemporel». Sa plus rude joute, contre quoi lui faut-il la livrer ? Contre tout ce qui fait de lui un enfant de son siècle. Fort bien ! Je suis, tout autant que Wagner, un enfant de ce siècle, je veux dire un décadent, avec cette seule différence que, moi, je l'ai compris, j'y ai résisté de toutes mes forces. Le philosophe, en moi, y résistait. Ma préoccupation la plus intime a toujours été, en fait, le problème de la décadence, - et j'ai eu, à cela, mes raisons. [...] Si l'on s'est exercé la vue à déceler les signes du déclin, on comprend aussi la morale, - on comprend ce qui se dissimule sous les plus sacrés de ses noms et de ses formules de valeur : la vie appauvrie, le vouloir-mourir, la grande lassitude. La morale dit non à la vie. Pour entreprendre une telle tâche, il me fallait de toute nécessité m'imposer une dure discipline : prendre parti contre tout ce qu'il y avait en moi de malade, y compris Wagner, y compris Schopenhauer, y compris tous les modernes sentiments d'« humanité »... Friedrich Nietzsche.
“Je ne savais pas que Nietzsche a fini par détester Wagner !? (Je ne savais pas non plus qu'ils se connaissaient...). Mais suis hélas très au courant qu'il y a une rivalité entre Kaaris et Booba...”
Effectivement, de bons potes... jusqu'à que l'un sort avec le crush de l'autre (j'ai pas creusé, mais j'ai compris ça...), bref la haine de Nietzsche vis-à-vis de Wagner ne semble pas très argumentée ni objective.
Le 6 juin 2024
Le 6 juin 2024
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Le 6 juin 2024
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“Pamphlet enragé d'un Nietzche rancunier, moins d'un an avant la crise de Turin, qui pèche par un défaut de compréhensibilité et de rationalité. A la rigueur, pour la forme "exutoire".”
...je ne comprenais pas ton expression "la crise de Turin": j'apprends qu'il s'y est évanoui en pleine rue, le faisant alors passé pour psychotique.
Le 6 juin 2024
Exactement, je faisais référence à cet épisode (la vie de Nietzsche est fascinante). Sans mettre en perspective cette crise psychotique, on passe à côté de quelque chose. Les dernières années de sa vie on sans doute été cérébralement "intensives" au point de perdre pied (et sa crise de Turin -possiblement explicable par la syphilis- n'était qu'un point d'orgue, il devait y avoir des signes avant-coureur bien avant...). L'explosion d'un génie (fou ?) !
Le 6 juin 2024
Der Fall Wagner
1888 • livre de Friedrich Nietzsche
Résumé : Qu'exige un philosophe, en premier et dernier lieu, de lui-même ? De triompher en lui-même de son temps, de se faire «intemporel». Sa plus rude joute, contre quoi lui faut-il la livrer ? Contre tout ce qui fait de lui un enfant de son siècle. Fort bien ! Je suis, tout autant que Wagner, un enfant de ce siècle, je veux dire un décadent, avec cette seule différence que, moi, je l'ai compris, j'y ai résisté de toutes mes forces. Le philosophe, en moi, y résistait. Ma préoccupation la plus intime a toujours été, en fait, le problème de la décadence, - et j'ai eu, à cela, mes raisons. [...] Si l'on s'est exercé la vue à déceler les signes du déclin, on comprend aussi la morale, - on comprend ce qui se dissimule sous les plus sacrés de ses noms et de ses formules de valeur : la vie appauvrie, le vouloir-mourir, la grande lassitude. La morale dit non à la vie. Pour entreprendre une telle tâche, il me fallait de toute nécessité m'imposer une dure discipline : prendre parti contre tout ce qu'il y avait en moi de malade, y compris Wagner, y compris Schopenhauer, y compris tous les modernes sentiments d'« humanité »... Friedrich Nietzsche.
Der Fall Wagner
1888 • livre de Friedrich Nietzsche
Résumé : Qu'exige un philosophe, en premier et dernier lieu, de lui-même ? De triompher en lui-même de son temps, de se faire «intemporel». Sa plus rude joute, contre quoi lui faut-il la livrer ? Contre tout ce qui fait de lui un enfant de son siècle. Fort bien ! Je suis, tout autant que Wagner, un enfant de ce siècle, je veux dire un décadent, avec cette seule différence que, moi, je l'ai compris, j'y ai résisté de toutes mes forces. Le philosophe, en moi, y résistait. Ma préoccupation la plus intime a toujours été, en fait, le problème de la décadence, - et j'ai eu, à cela, mes raisons. [...] Si l'on s'est exercé la vue à déceler les signes du déclin, on comprend aussi la morale, - on comprend ce qui se dissimule sous les plus sacrés de ses noms et de ses formules de valeur : la vie appauvrie, le vouloir-mourir, la grande lassitude. La morale dit non à la vie. Pour entreprendre une telle tâche, il me fallait de toute nécessité m'imposer une dure discipline : prendre parti contre tout ce qu'il y avait en moi de malade, y compris Wagner, y compris Schopenhauer, y compris tous les modernes sentiments d'« humanité »... Friedrich Nietzsche.
Le 8 mars 2024
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Der Fall Wagner
1888 • livre de Friedrich Nietzsche
Résumé : Qu'exige un philosophe, en premier et dernier lieu, de lui-même ? De triompher en lui-même de son temps, de se faire «intemporel». Sa plus rude joute, contre quoi lui faut-il la livrer ? Contre tout ce qui fait de lui un enfant de son siècle. Fort bien ! Je suis, tout autant que Wagner, un enfant de ce siècle, je veux dire un décadent, avec cette seule différence que, moi, je l'ai compris, j'y ai résisté de toutes mes forces. Le philosophe, en moi, y résistait. Ma préoccupation la plus intime a toujours été, en fait, le problème de la décadence, - et j'ai eu, à cela, mes raisons. [...] Si l'on s'est exercé la vue à déceler les signes du déclin, on comprend aussi la morale, - on comprend ce qui se dissimule sous les plus sacrés de ses noms et de ses formules de valeur : la vie appauvrie, le vouloir-mourir, la grande lassitude. La morale dit non à la vie. Pour entreprendre une telle tâche, il me fallait de toute nécessité m'imposer une dure discipline : prendre parti contre tout ce qu'il y avait en moi de malade, y compris Wagner, y compris Schopenhauer, y compris tous les modernes sentiments d'« humanité »... Friedrich Nietzsche.
Der Fall Wagner
1888 • livre de Friedrich Nietzsche
Résumé : Qu'exige un philosophe, en premier et dernier lieu, de lui-même ? De triompher en lui-même de son temps, de se faire «intemporel». Sa plus rude joute, contre quoi lui faut-il la livrer ? Contre tout ce qui fait de lui un enfant de son siècle. Fort bien ! Je suis, tout autant que Wagner, un enfant de ce siècle, je veux dire un décadent, avec cette seule différence que, moi, je l'ai compris, j'y ai résisté de toutes mes forces. Le philosophe, en moi, y résistait. Ma préoccupation la plus intime a toujours été, en fait, le problème de la décadence, - et j'ai eu, à cela, mes raisons. [...] Si l'on s'est exercé la vue à déceler les signes du déclin, on comprend aussi la morale, - on comprend ce qui se dissimule sous les plus sacrés de ses noms et de ses formules de valeur : la vie appauvrie, le vouloir-mourir, la grande lassitude. La morale dit non à la vie. Pour entreprendre une telle tâche, il me fallait de toute nécessité m'imposer une dure discipline : prendre parti contre tout ce qu'il y avait en moi de malade, y compris Wagner, y compris Schopenhauer, y compris tous les modernes sentiments d'« humanité »... Friedrich Nietzsche.
Der Fall Wagner
1888 • livre de Friedrich Nietzsche
Résumé : Qu'exige un philosophe, en premier et dernier lieu, de lui-même ? De triompher en lui-même de son temps, de se faire «intemporel». Sa plus rude joute, contre quoi lui faut-il la livrer ? Contre tout ce qui fait de lui un enfant de son siècle. Fort bien ! Je suis, tout autant que Wagner, un enfant de ce siècle, je veux dire un décadent, avec cette seule différence que, moi, je l'ai compris, j'y ai résisté de toutes mes forces. Le philosophe, en moi, y résistait. Ma préoccupation la plus intime a toujours été, en fait, le problème de la décadence, - et j'ai eu, à cela, mes raisons. [...] Si l'on s'est exercé la vue à déceler les signes du déclin, on comprend aussi la morale, - on comprend ce qui se dissimule sous les plus sacrés de ses noms et de ses formules de valeur : la vie appauvrie, le vouloir-mourir, la grande lassitude. La morale dit non à la vie. Pour entreprendre une telle tâche, il me fallait de toute nécessité m'imposer une dure discipline : prendre parti contre tout ce qu'il y avait en moi de malade, y compris Wagner, y compris Schopenhauer, y compris tous les modernes sentiments d'« humanité »... Friedrich Nietzsche.