J'ai lu ce tome dans de mauvaises conditions... eût égard à la maladie (de Basedow détectée cette semaine mais qui m'a fichue en l'air depuis plusieurs mois, sans que j'en sois vraiment consciente...) qui m'a un poil laissée sur le carreau, avec le pire quand j'ai commencé ce livre, en rentrant de vacances, et dont, sous médicaments depuis 3 jours, je peine à sortir, mais ça va venir.
C'est la première fois qu'un Gemmell me laisse sèche pour mon avis. Je suis passée par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel émotionnel, pourtant, j'étais super-triste à la fin, je l'ai pas aimée d'ailleurs.
Cette fin m'a laissée sur ma faim. Cela m'était déjà arrivé, Gemmell a trop tendance à bâcler ses fins. Mais pas à ce point.


Il m'a manqué quelque chose sur les personnages, cette fois-ci. Je crois que Lyoko (de Babelio), l'a dit également. Pas de Jaim flamboyant, pas de superbe Connavar. Gaise Macon, le principal personnage, est un poil survolé, quand même. Les ficelles qui le font changer restent les mêmes que d'habitude, mais là c'est vraiment trop rapidement traité, à mon goût, ça frôle l'incohérence.
Là où ça passait pour Connavar, où ça passait pour Bane, c'était motivé et argumenté, psychologiquement, bah de mon point de vue, là ça ne passe plus...


Finalement dans ce tome c'est le Moïdart le personnage impressionnant, voire attachant. Il avait commencé à surprendre à la fin du tome 3, il embraye et passe la 3ème (jusqu'à la 6ème, lol), dans ce tome 4. le méchant étant un gros affreux (qui m'a fort déçue sur la fin, deus ex machina sorti de sa boîte, et pourtant avant ça c'était pas un enfant de choeur, là aussi ça m'a agacée que tout soit mis sur le dos de l'Orbe, ah mais), le Moïdart apparaît comme un type très sensé, lucide, et si ce n'est sympathique, au moins humain, quoi que politiquement roué.


Comme le dit Alfaric (Babelio), j'aurais préféré plus d'approfondissements, avec si besoin un tome de plus, plutôt que tous ces "survolages" ! Bref, ouai, je suis moins enthousiaste que d'habitude.
Mais c'était super bien quand même, hein ! Muarf !

Valerie_Freefounette
8

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Créée

le 17 juin 2017

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Valerie Tatooa

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