Genre : Historico-aventuro-érotico-ultra-émotionnel
Les gens à qui je dis ça sourient en coin en général mais que les choses soient claires : JAMAIS des livres ne m’ont procuré autant d’émotions que la saga Outlander (du moins depuis les années Harry Potter)…
C’est brillant de chez brillant. Et pourtant, la lecture de la quatrième de couverture m’avait laissée sceptique. Encore un roman historico-épique, m’étais-je dit. Mais devant l’engouement général pour cette saga, surtout depuis qu’elle a été adaptée en série (saison 1 dispo sur Netflix, saison 2 en cours), je me suis lancée.
L’histoire, il fallait y penser : 1945. Claire Randall arrive en Ecosse avec son mari Frank pour leur voyage de noces. Mariés juste avant la Seconde Guerre Mondiale, ils ne se sont quasiment pas vus depuis. Frank Randall étant historien, spécialiste de l’Ecosse du XVIIIème siècle, la question de leur destination ne se posait pas. Mais un jour où Claire retourne à Craigh Na Dun, cercle de dolmens qu’ils ont visités la veille, elle se trouve brusquement propulsée deux siècles en arrière en 1743, dans l’Ecosse rebelle qui s’apprête à combattre les Dragons anglais. La suite n’est qu’aventure, aussi sanglante qu’amoureuse. Je m’arrête car j’ai une envie irrépressible de spoiler.
Quoi qu’il en soit, depuis que j’ai commencé le tome 1, je ne me suis jamais arrêtée et ma liste de livres à lire s’allonge inexorablement derrière Outlander. Autant vous dire qu’ils vont attendre longtemps, ces pauvres bouquins, car j’en suis au tome 4, il y en a huit et le neuvième est en cours d’écriture.
Il faut dire qu’elle en a, de l’imagination, Diana Gabaldon. L’auteure a une capacité exceptionnelle à transmettre des émotions aussi variées et aussi fortes. C’est simple, avec Outlander, j’ai pleuré (littéralement), j’ai ri, j’ai eu peur… Je vis en réalité un amour intense par procuration (et beaucoup de relations sexuelles très bien décrites aussi… Au diable Fifty Shades mes c**illes !), tout en apprenant beaucoup sur l’Ecosse du XVIIIème siècle. De la guerre contre les Anglais à la déportation de nombreux Écossais vers l’Amérique, j’apprends une histoire que je n’ai jamais apprise jusqu’ici.
Mais revenons à l’amour, car il est au centre de ce bouquin. Le lien entre Jamie et Claire est tellement fort qu’il en est palpable, page après page. Et si je savais déjà qu’il était beau, voilà que la série a mis un homme hautement appétissant (qui roule divinement les « r », qui plus est !) sur les mots de Gabaldon. Oh Jamie ! Voyez vous-mêmes...
Franchement, j’ai rarement conseillé un livre avec autant de certitude : LISEZ-MOI ÇA ! (Ou commencez la série pour les fainéants : elle me semble très proche du texte, bien que le texte soit inégalable selon moi.)
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