Ce premier tome de la série Outlander, adaptée avec succès au petit écran, nous plonge d'emblée dans un univers aussi coloré et pittoresque qu'hostile et violent. L'écriture de Diana Gabaldon est fluide et fourmille d'indices historiques conférant une atmosphère profonde et cohérente au récit. Ayant vécu et étudié l'histoire un an en Écosse durant ma jeunesse, j'ai eu plaisir à retrouver certains lieux et événements incontournables des Highlands. Le récit de Gabaldon s'intègre en effet dans un contexte politique on ne peut plus passionnant pour les amateurs d'histoire : le conflit entre catholiques et protestants, entre les partisans des Stuart en la personne du fameux Bonnie Prince Charlie et les partisans de la maison de Hanovre et du roi George II. Les conflits territoriaux et familiaux entre clans ont aussi leur rôle à jouer dans l'intrigue. Tous ces aspects historiques n'ont pas besoin d'être connus du lecteur pour enrichir le roman. Il s'agit bel et bien d'une toile de fond, où évoluent les personnages, qui vivent leurs aventures et ont leurs propres problèmes à gérer, parfois en lien mais souvent déconnectés de cet horizon politique.
Ma critique détaillée sur les Chroniques de l'Imaginaire.