Critique de Outlander

Nous sommes en 1945. Claire, une infirmière ayant servi durant la Seconde Guerre mondiale, passe ses secondes noces en Écosse avec son mari Frank. Pendant une balade dans la nature écossaise, elle est happée par un cercle de menhirs et se retrouve projetée deux siècles en arrière. En 1743, les luttes entre Anglais et Highlander sont à leur paroxysme. Claire devra s’adapter à cette nouvelle vie où le danger peut venir de partout… Pour l’aider, notre voyageuse peut compter sur Jamie, jeune highlander au summum de la virilité, lueur de civilisation dans un monde de sauvages arriérés.
Des kilts, de la trahison, les Highlands et un cadre historique… Autant dire que c’était un énorme coup de cœur ! Pendant les 850 pages du roman, je me suis cru en Écosse à vadrouiller avec cette joyeuse troupe, grâce à la plume de Diana Gabaldon. Les descriptions sont très abouties, donnant un cadre intéressant à l’histoire. On sent que l’auteure s’est renseignée énormément pour créer cet univers, tant les us et coutumes de l’époque sont détaillés.
De plus, les personnages sont très humains et authentiques !
Si l’ouvrage est une franche réussite, il n’est pas parfait pour autant ! J’ai trouvé quelques facilités scénaristiques et certains raccourcis, notamment vers la fin du livre. De plus, j’ai trouvé que certaines scènes olé-olé faisaient tache et n’avaient pas vraiment d’utilités pour la continuité de l’histoire.
En conclusion, un très bon livre, que je suis ravi d’avoir lu et qui m’embarque dans un tout nouvel univers ! Le tome deux suivra prochainement !