Une visite impromptue au musée métropolitain de NY va bouleverser la vie de Théo, adolescent de 13 ans. C'est un gamin complétement paumé que nous suivons à partir de là et pendant une quinzaine d'années, de New-York à Las Vegas en passant par Amsterdam. Le point névralgique du livre est un tableau, une miniature du peintre Carel Fabritius, élève de Rembrandt. A l'instar du petit oiseau qu'il représente et qui est retenu par une chaine à son perchoir, Théo est tenu captif par un lourd secret.C'est un gros roman (800 pages), dense & démesuré, dont l'intrigue va connaitre de nombreux rebondissements souvent peu vraisemblables et de trop longs développements. Ajoutons à cela un style et un rythme plats et un genre difficilement définissable, mélange entre roman d’initiation, roman d'amitié et roman philosophique (difficulté de vivre, résilience..) et on obtient une lecture assez indigeste. L'intention du départ était sûrement louable et si le début et la première grosse moitié m'ont captivée, j'ai trainé la patte pour le terminer. Si j'osais, je dirais qu'il est interminable.