On nous promettait monts et merveilles à propos de ce livre, qui a finalement pour défaut essentiel... d'être interminable.
Le début est excellent, avec cette histoire de disparition de tableau, mais le propos s'essouffle déjà durant le (long) séjour du héros dans la banlieue de Las Vegas, où il passe le plus clair de son temps à se droguer et à vomir. Et la fin est quasi illisible (restitution du tableau, dans le style d'un mauvais roman noir, accompagné d'un prêchi-prêcha philosophico-neuneu).
Dommage, il y avait là de quoi faire du très beau travail, avec un superbe personnage d'ébéniste, et quelques belles scènes. Le style est souvent plaisant, sauf lorsque l'auteur s'abandonne. Mais son souci du détail est fréquemment lassant.
Le problème avec Dona Tartt, apparemment, est qu'elle se surestime, et se croît capable de tout faire, de mélanger tout les genres, et de ne produire que du "génial". Revenons sur terre.