De la place Denfert Rochereau à la Russie d'un autre temps, Le club des incorrigibles optimistes s'appréhende comme un roman-fleuve où abondent tant les références littéraires, qu'historiques et artistiques.
Le livre de Jean-Michel Guenassia est le portrait fantasmé d'une génération, où les idéaux s'escamotent sous les tables de bois et les convictions se noient dans un verre de pinot. La lecture finie, on ressent cruellement le manque de précisions sur l'engagement de ses personnages, finalement tristement communs.
Peut-être est ce dû au fait que le roman ne s'adresse qu'aux optimistes, et non aux réalistes.