Et me voilà à la fin de la trilogie ( je n'étais pas au courant que c'en était officiellement une ).
Après un premier tome qui posait officiellement les bases du récit et un second tome qui ... ne faisait pas grand chose de plus ... nous voici au troisième tome.
Le péril se dessine enfin et Ambre, Tobias et Matt doivent affronter les armées Cyniks.
Alors, bon côté épique on ne peut pas faire mieux. 8000 enfants contre 15000 adultes. Même si une partie des enfants a des pouvoirs amplifiés ça reste quand même très désavantageux mais bon passons.
Alors je dois avouer que ce troisième tome m'a déçu. Les explications sont bâclées au possible. Pourquoi le Raupéroden et la Rauméduse ? Ca veut dire quelque chose ? Ca a un sens ces termes ou c'est juste parce que ça semble sonner bien ? ( je trouve que ça sonne très mal en fait ).
Je passe sur l'explication de Matt ... On ne peut pas vraiment dire que ce soit convainquant.
Par contre, j'ai bien ris à la fin quand Ambre dégaine le deus ex machina des familles ... Le cœur de pierre l'ayant transformé en une espèce de déesse qu'il faut suivre aveuglément ( mais ça va c'est pas de la religion, c'est ... un échec ), elle prend le dessus sur tout le monde dont les adultes.
Si on excepte la fin, et le manque d'explications sur ce qui leur est arrivé, et le délire pseudo philosophique mal construit et sans intérêt, il reste tout de même une course poursuite assez longue mais pas trop mal écrite .... Et c'est tout en fait.
Ce troisième donc marque donc un point spécial pour l'auteur qui aura pu montrer que la fantaisie n'était pas son domaine. Dommage mais de facilité en erreurs d'écritures j'aurais eu du mal à apprécier ce troisième tome.
Du reste, il y a d'autres mondes à explorer ...