Edmond Dantès, jeune officier fougueux et légèrement priapique de vingt piges ramène à bon port le bateau Le Pharaon dont le capitaine est décédé durant le voyage d'une fièvre cérébrale.
Vingt piges, l'oeil aiguisé, la main sûre et l'expérience d'un vieux loup de mer, comme si tu confiais à DSK la gérance d'un bordel d'autoroute à Figueras: Tu peux partir tranquille.
Le môme est fêté comme un prince en débarquant à Marseille. L'armateur Morrel ravi de revoir son rafiot en une seule pièce lui promet un poste de capitaine en lui mangeant la bouche de bonheur.
La voie royale s'ouvre sous les grands panards d'Edmond. Il va enfin pouvoir payer une infirmière à gros nibards à son paternel qui en rêve depuis toujours et prendre en mariage le petit abricot siffleur de l'incandescente Mercédès.
Mais le bonheur insolent, la chance de cocu et les nifles "GiannaMichaelsiennes" de sa Catalane à gros cul font des jaloux dans son entourage.
D'un côté Danglars, comptable du navire et raclure de première, sorte de Jérôme Cahuzac à rouflaquettes et chemise à jabot qui aspire à devenir le capitaine du Pharaon et se la péter comme il se doit.
De l'autre Fernand Mondego, Catalan au teint olivâtre et empestant les poivrons à l'ail, amoureux de Mercédès et de ses deux énormes jumeaux, mais qui hélas prend râteau sur râteau tel Djee VanCleef dans ses années collège.
N'en pouvant plus de voir Monmond heureux comme un pape et veinard comme un sourd devant l'émission d'Hanouna, Danglars et Mondego s'allient avec un vieux pote de Monmond: Caderousse, et fomentent un complot digne des pires cauchemars de Matthieu Kassowitz.
Tandis que Monmond s'arrête sur l'île d'Elbe pour satisfaire une des dernières volontés de son ancien capitaine et accessoirement pisser un coup; ces roulures de Danglars et Mondego comme de vulgaires journaleux de BFM, en profite pour le balancer aux condés.
C'est le jour de son mariage, tandis que le calamar qui reposait paisiblement au fond de son slip commençait à frémir en songeant à la nuit de noces qui arrivait avec l'opulente Mercédès, que les perdreaux viennent lui foutre la patte dessus.
C'est le procureur du roi un certain villefort qui interroge Monmond.
Celui-ci aussi innocent qu' un Stéphane Plazza devant un coquetier est le détenteur d'une lettre écrite par les deux connards qui le fait passer pour un dangereux Bonapartiste.
Sentant l'esbrouffe à plein pif, Villefort est sceptique mais ne veux pas s'emmerder outre mesure pour ce petit con et l'envoie faire ses classes de bagnard au château d'If.
Le gamin est incarcéré à coups de pied au derche comme une vulgaire Nabilla et commence à s'emmerder sévère dans son cachot.
Monmond s'occupe comme il peut: Des statuettes de la croupe de sa bien-aimée en cérumen, des débats philosophiques de haut-vol avec Dédé et Gégène, ses deux cafards apprivoisés et ses 252 "Cinq-contre-Un" qui rythment frénétiquement ses journées.
Entre deux branlettes, Il fait la connaissance d'un cureton du nom de Faria.
Celui-ci veux s'aérer les miches depuis un moment et creuse un tunnel depuis plus de sept piges dans sa cellule.
C'est donc un peu blasé, l'oeil humide et l'air con qu'il s'aperçoit que son super tunnel qu'il ronge depuis sept piges avec ses petites menottes débouche chez Monmond, qu'il dérange d'ailleurs en plein 169 ème rencontre journalière avec la veuve poignet.
L'Abbé Faria malgré un sens de l'orientation digne d'un Johnny Halliday en plein Paris-Dakar est un grand érudit. Il se prend d'amitié pour le môme et décide de l'instruire.
Le cureton lui explique aussi, par déductions, qu'il s'était fait farcir bien-bien par ces ordures de Danglars et Mondego.
Le vieux qui n'est plus à une surprise près lui annonce qu'il est l'heureux propriétaire du trésor des Spada, enfoui depuis des lustres sur l'ïle de Monte-Cristo et qu'à côté de lui Donald Trump c'est l'Abbé Pierre.
Les deux potes décident de tenter une autre évasion et c'est le moment où le vieux décide de passer l'arme à gauche. Le con !
Monmond imperturbable à l'idée du siècle et prend la place de l'Abbé dans le sac mortuaire.
Il s'échappe de justesse avec le canif du vieux avant qu'on ne le balance à la flotte avec les autres cadavres de la zonzon.
Le môme s'en sort comme il peut et récupère le trésor des Spada.
Le voilà de retour à Marseille prêt à en découdre. Le pas décidé, le calamar en béton et les couilles en or, Monmond décide de mener l'enquête et de régler ses comptes.
Il apprend que son vieux est probablement mort de faim comme le client innocent s'aventurant dans le dernier resto à la mode de Cyril Lignac. Il apprend aussi que son joli petit lot sauce Catalane s'était marié avec le huileux Mondego, car elle pensait naïvement que Monmond et son calamar bouffaient les pissenlits par la racine.
Il fait parler Caderousse qui ne le reconnaît pas et qui lui annonce l'insupportable ascension de ses ennemis qui tels un Arthur bâtissant son empire de sable sur le talent des autres, étaient devenus de riches notables prétentieux au corps flasque et à l'haleine douteuse.
Monmond sauve aussi de la ruine son ancien armateur qui l'avait aidé, ainsi que son daron, il y a quelques années.
Rassasié d'infos sur ses ennemies et gavé de plans machiavéliques pour leur botter le train, il s'embarque pour l'Orient pour faire des affaires, accroître sa fortune et peaufiner sa vengeance tel un Sepp Blatter fabricant malicieusement des poupées vaudou de Michel Platini.
De retour neuf ans après son évasion, il organise l'enlèvement et la libération du fils de Mercédès (Le jeune vicomte de Morcerf) avec l'aide de bandits Italiens et ce avec le professionnalisme et le sens du buzz d'une Loana mettant en scène ses faux suicides et ses vrais prises de poids.
Il s'immisce, tel un joueur du PSG, dans la Haute-Société Parisienne et se rapproche encore un peu plus de ces deux enfoirés de Danglars et Mondego.
Danglars comme BHL a fait fortune et renommée dans la guerre, dans l'intendance plus précisément, et est depuis devenu banquier et baron s'amusant maintenant à dépenser le fric des autres.
Villefort ancien substitut à Marseille, est maintenant procureur du roi à Paris.
Tandis que Mondego devenu comte, siège à la chambre des pairs et par la même occasion secoue sa paire dans la chambre, au dessus du nez de la pauvre Mercédès.
L'heure de la vengeance à sonné pour Monmond que l'on appelle désormais: Le comte de Monte-Cristo.
Mondego en pleine ascension Sarkozienne, ancien pêcheur et nouveau parvenu grâce aux nombreuses trahisons et dons d'argent de l'étranger, se voit balancer dans une lettre de la fille du pacha de Janina Ali Tebelin qu'il avait trahit en livrant sa forteresse aux Turcs.
La gamine viendra témoigner à la chambre enfonçant un peu plus le Catalan qui sera chassé de la chambre et déshonoré.
Il se foutra en l'air, le poids du déshonneur étant trop lourd. Un de moins.
Mercédès abandonne luxe, fourrures et bijoux et s'arrache à Marseille pour noyer son chagrin et pour voir si réellement elle est Plus belle la vie à Marseille.
Monte-Cristo s'attaque maintenant à Danglars.
Il met tout son coeur et son oseille pour ruiner sa banque, comme Jérôme Kerviel sauf que Monmond le fait avec son propre pognon. Il s'arrange ensuite pour que la fille de Danglars épouse, Benedetto, un faux prince italien. Une sorte de resucée du Mariage Véronique Samson/ Pierre Palmade sauf que la mariée ne découvre pas que son mec est gay et ressemble à une autruche mais que c'est un dangereux forçat avec un anaconda de 30 centimètres et pas un prince Rital.
Puis c'est au tour de Villefort.
Poussée par Monte-Cristo, sa femme qui était seconde de cuisine chez Cyril Lignac se met naturellement et sans forcer, à empoisonner des membres de sa famille pour faire hériter son fils Edouard.
Découverte, elle s'empoisonne à son tour en goûtant sa fameuse blanquette de veau au piment d'Espelette, recette explosive de Maître Cyril.
Villefort ne prit pas de blanquette ce jour-là et ne fut pas tué mais il prit du dessert: L'étonnante Charlotte au piment d'Espelette façon Lignac et perdit instantanément la raison.
Il laissera la vie sauve à Danglars, qu'il abandonnera à moitié fou en pleine campagne après l'avoir fait emprisonné par des bandits Italiens, lui faisant rendre pièce après pièce le pognon qu'il avait volé aux nombreux hospices qu'il avait sous sa coupe.
La vengeance de Monmond est enfin totale.
Il se casse pour l'Orient avec sa pintade (La belle Haydée, la fille du Pacha de Janina) en se questionnant sur la justice des hommes et la justice divine, regardant au loin l'horizon orangé incertain.
...Tout en matant d'un oeil expert le décolleté plongeant inouï de la douce Haydée.
FIN
( Viendez réviser vos classiques et passez votre Bac les doigts dans le pif sur : http://www.senscritique.com/liste/La_Litterature_pour_les_nuls_ou_Les_classiques_racontes_par/354975 )