« Le concile de fer » de China Miéville paru aux éditions Fleuve noir collection Rendez-vous ailleurs.
China Miéville est un auteur anglais que j’avais découvert avec « Perdido Street Station », puis avec « Les scarifiés ». Le concile de fer est le troisième roman se déroulant dans cet univers de fantasy pour le moins étrange, et est lauréat du Prix Arthur C. Clarke.(catégorie roman).

Tout va mal à Nouvelle Crobuzon. La guerre contre la cité de Tesh s’éternise, et malgré les discours rassurant des dirigeants, les récits des vétérans, et surtout leurs blessures affreuses, montrent bien que Nouvelle Crobuzon est loin d’être en position de force dans ce conflit. De plus, l’économie va mal, les entreprises ferment faute de matières premières, et les ouvriers grognent. 
Mais la milice veille à ce que l’ordre public soit maintenu…. Les prisons sont surchargées et les usines de recréation fonctionnent à plein régime (la recréation est une opération techno–magique consistant à faire fusionner une créature avec une ou plusieurs autres ou avec une machine dans le but d’avoir des esclaves très spécialisés, évidemment cela marche très bien avec des humains).

Pendant que certains complotent pour assassiner le maire, d’autres quittent la ville à la recherche de Judas Bezalle, le maitre Golemiste qui connaît le chemin qui les mènera vers le Concile de Fer, ce train mythique qui échappe depuis des années aux forces spéciales de Nouvelle Crobuzon.  Il paraît qu’au sein de ce train, humains, non humains et recréés vivent ensemble et que chacun est libre ….

Une fois encore, China Miéville émerveille par sa capacité à synthétiser les genres pour créer un univers complexe et cohérent, et pour le moins dépaysant (ce qui est malheureusement trop rare quand il s’agit de fantasy). L’intrigue est bien faite, avec plusieurs histoires qui s’imbriquent les une dans les autres, et une galerie de personnages entiers et complexes.
Le roman se lit bien et colle aux mains. J’ai beaucoup aimé. Je vous le recommande chaudement mais seulement si vous avez lu « Perdido Street Station ».
glen
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le 16 janv. 2015

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glen

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